Mots qui me viennent à l’esprit : TESTA ROSSA

 

Ah l’Italie. Mais plutôt celle de la rigueur. Je l’annonce d’emblée, ce La Voce m’a d’avantage emballé que son grand frère La Scala. Je ne suis pas un fan des sorties à lampes dans les dac sauf lorsqu’elles sont maîtrisées par des génies type Lukasz fikusz de Lampizator ou le défunt Jerry Ozment d’Audio Logic. Et certainement quelques autres que je ne connais pas et que j’espère connaitre un jour. L’espoir fait vivre.

 

Je ne suis pas non plus un adepte des puces PCM 1704 qui pour moi étaient les pires puces à l’ancienne R2R. Ce dac est donc un sacré casse convictions pour ma gouverne. Il offre tout ce que l’on peut attendre d’un dac. Il convertit un point c’est tout et fait de la musique. Étrangement cet engin qui se veut l’entrée de gamme de la marque (à tout de même lors de sa sortie 2’200€) est selon moi plus adapté à un système high-end que son grand-frère qui pourrait amener un peu de chaleur humaine dans un système un peu figé. Il pousse comme son grand-frère mais il est selon moi plus respectueux du message. Dynamique et fougueux lorsque le message s’y prête, il ne vient pas en rajouter dans le bas ni nous sortir les violons dans le seul but de nous embarquer pour une nuit.

 

Ce n’est pas une prouesse comme dans le cas des dac Lampizator, Altmann ou autres SMC mais c’est très classe comme restitution, droit et linéaire dans le bon sens de ces termes.

Sans défauts, sans bavures et très approprié pour constituer un système de haute volée autour de lui. Il est vivant sans tomber dans l’hyperactivité et ce n’est pas lui qui viendra empiéter sur le niveau du reste du système. Toujours cette entrée I2S sur prise rj45 qui est un sacré avantage si vous possédez la source appropriée.