Date : Septembre 2015
Mots qui me viennent à l’esprit : SPAGUETTIS BOLOGNAISE. Non, aux TRUFFES
Ah l’Italie. Mais plutôt celle du Nord.
Un dac exubérant sans que cette opulence ne prenne jamais le dessus sur la finesse.
Il est percutant dans le bas, rapide, ample et pour moi, un poil trop démonstratif.
Les puces PCM1704K, apportent un bon niveau de détail.
Ces puces sont revenues à la mode sur des dac récents mais personnellement elles ne sont de loin pas mes préférées. Il leurs manque de mon point de vue cette touche de musicalité qu’amènent des TDA1541 par exemple, voir même les PCM63-PK, les 67, les rares
69 ou l’excellente CS4328-KP. Le surplus de détail se faisant au détriment de l’humanité de ces dernières.
Aqua a fait du bon boulot avec ces puces sur ce dac mais j’y retrouve quelque chose de surfait, trop démonstratif et lassant au bout de quelques semaines de vie avec. Il lui manque la neutralité d’un AMR par exemple, ce côté courtois qui vous cueille sur la durée.
J’y ai retrouvé le même type de rendu que le dac Naim qui lui aussi utilise les mêmes puces mais sans sortie à lampes. Un certain manque de subtilité par rapport aux meilleurs.
Ce dac est un beau parleur. Un pro de la drague qui risque de finir par se répéter frisant ainsi une certaine lassitude à certains moments. Je comprends qu’il puisse émouvoir un grand nombre d’audiophiles et c’est la raison pour laquelle j’ai gonflé un peu la note malgré le fait qu’il ne m’ait pas totalement convaincu pour le prix demandé. Ce qui est étonnant c’est qu’en moins de deux ans Aqua a sorti deux nouvelles versions plus poussée à base de puces ladder.
Ma conclusion :
Pas complètement à l’aise avec ce bellâtre. Je prends sur moi mais ce n’est certainement pas un dac que je recommanderais à un ami ayant 2’000€ à investir.
Catégorie :
Un appareil faisant de la MUSIQUE et un TRÈS BON SON.