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Date : Décembre 2016

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Mots qui me viennent à l’esprit : CONTACT

C’est en écoutant ce dac que la notion de contact m’a sauté aux oreilles. Je l’ai par la suite gardée comme critère de notation. Et ce mot pourrait très bien résumer les suivants : PRÉSENCE CHARNELLE, COHÉRENCE, ÉVIDENCE, JUSTE, MAGIQUE et tous ce qui vous viendra à l’idée.

 

J’ai longtemps cherché à tester cet engin dans ma recherche de compréhension de l’apport d’un DAC dans un système.

Assez vite, j’ai compris que les nouvelles puces Delta Sigma pouvaient faire tout un tas d’affaires comme par exemple : « vous tailler une… haie » et bien d’autres joyeusetés mais très laborieusement de la musique.

Je me suis donc tourné vers les convertos qui utilisaient d’anciennes puces R2R. De production récente ou ancienne.

J’ai souvent failli acheter cet Altmann mais le fait de son esthétique et notamment l’obligation d’utiliser une batterie auto 12V à toujours pris le dessus sur ma curiosité.

Lorsqu’il y a quelques mois j’ai vu une annonce en Suisse avec ce même DAC muni d’une alim. régulée Paul Hynes ajouté à une modification des condos de sortie (les seuls existants) pour des clarity cap, le tout très bien disposé sur une même planche, je n’ai pas hésité.

Comme vous l’aurez compris, après plus d’une soixantaine de tests de DAC, je suis arrivé à certains constats « personnels » correspondant à ce que j’attends d’une restitution musicale :

1) Les puces Delta Sigma à l’heure actuelle sont en général (sauf quelques rares exceptions de puces propriétaires) incapables de          vous connecter au message musical. Je ne m’étends pas là-dessus. Je l’ai fait précédemment dans le texte de présentation.

2) La conversion D/A est bien plus importante que ce que les vendeurs de hifi veulent nous le faire croire et tout ce qui se passe            autour (étage de sortie analogique avec lampes ou autres, alim, filtrage, etc.) est de toute façon tributaire de la qualité de la              conversion. Je ne donne que mon avis selon mes goûts et ne décrète rien mais le détail à outrance avec des mesures de     

    "dynamic range" de 140dB, c’est super, mais le détail n’a jamais fait de musique. Et le prix à payer pour atteindre de tels chiffres      se traduit dans la plupart des cas pour moi dans une sorte d’urgence à aller préparer… n’importe quoi. Le repas du soir par              exemple.

3) Et qu’est-ce donc que la conversion Digitale/Analogique ? Tout le monde parle des puces de conversion D/A mais très peu              parlent de la conversion du signal digital brut (celui qui est extrait à la base par le laser de lecture) au protocole exécrable qu’est        le SPDIF. Il y a des dizaines de marques qui produisent des puces D/A et des centaines de versions de puces D/A. Mais il n’y          que quelques marques qui fabriquent ces puces de conversion SPDIF : Cirrus, AKM et Texas (ex Brurr Brown me semble-t-il). Et            c’est dans cette direction que s’orientent me dernières recherches. Par exemple, un DAC La Scala de la marque AQUA, excellent        sur ses diverses entrées SPDIF, devenait grandiose lorsque attaqué sur son entrée I2S en RJ45 avec le drive CD hdg de la même        marque « LA DIVA » car évitant ainsi la conversion SPDIF. C’est en lisant les paroles de Charles Altmann à ce sujet que l’envie de        tester ce DAC n’a cessé de me tenailler.

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Charles Atltmann, que je ne connais de rien et que je ne connaitrais sans doute jamais, est à n’en pas douter un fou. Mais il y a les vrais fous, ceux qui font avancer le schmilblick et le reste. Cela dit, les prix pratiqués en neuf sont juste… juste fou que je me marre !

C'est du français ça ?

 

C’est sa théorie concernant la conversion SPDIF qui a retenu mon attention.

Son DAC utilise pour la conversion D/A une simple Philips TDA1543 que l’on trouve par nombre de 8 sur de simples DAC chinois à moins de 150€. Cette puce a été mise sur le marché par Philips après la fameuse TDA1541 que beaucoup de spécialistes considèrent comme la meilleure jamais crée. Cette TDA1543 était d’après Philips la puce du pauvre. On les trouve par milliers pour quelques €.

En revanche, M. Altmann a mis au point son propre système de conversion SPDIF (puce d’entrée) ou un système pour la contourner car il trouve que c’est à ce niveau que tout part flâner sur les quais du fait que très peu de progrès ont été réalisés à ce niveau-là, certainement bien plus compliqué à concevoir et limité par le protocole SPDIF lui-même. Il ne s’agit pas ici de simples calculs, d’algorithmes et de programmation.

 

Ce dac restitue le message de façon directe, avec du tempo, sans complications. Faut pas aller le chercher. Ni à midi ni à quatorze heures. C’est lui qui vient à vous et en sa compagnie vous entendrez tard le soir votre lit vous susurrer : « Viens Chéri, vient me réchauffer avant que le soleil ne le fasse à ta place ».

Combien de concepteurs reste-t-il encore en hifi ?

Je tire donc mon chapeau à Monsieur Charles ALTMANN.

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Ma Conclusion :

Un appareil impossible à intellectualiser. De la pure musique sans prises de tête. Tout est là, facile à comprendre, évident, majestueux, jamais caricatural, simple tout en étant complexe, long, vif et direct. Un très Grand Cru dans une un millésime sublime.

Catégorie :

Une machine faisant une PUTAIN de MUSIQUE et du TRÈS BON SON.

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